EN BREF
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Le guide de voyage, Fodor’s Travel, a récemment publié une liste des destinations à éviter en 2025 en raison des effets néfastes du surtourisme. En tête de liste figure Bali, où la surfréquentation touristique met en péril les traditions locales et pollue les plages. Barcelone, Majorque, les îles Canaries et Venise souffrent également de tensions croissantes entre locaux et visiteurs. Lisbonne est mentionnée en raison de l’impact des locations de vacances sur le logement à long terme, tandis que le Mont Everest connaît une alarmante accumulation de déchets due à l’afflux de touristes. Enfin, Koh Samui en Thaïlande fait face à une gestion difficile des déchets, exacerbée par la popularité accrue due à des productions médiatiques.
Alors que le monde rouvre ses portes au tourisme, certaines destinations souffrent d’un afflux massif de visiteurs qui dégradent leur environnement, leur culture et leur qualité de vie. En 2025, divers experts du secteur du voyage recommandent d’éviter certaines régions pour préserver leur authenticité et leur durabilité. Ce guide met en lumière les principales destinations à fuir, notamment Bali, Barcelone, et le Mont Everest, tout en analysant les raisons qui justifient ce choix.
Bali : une merveille victime du surtourisme
En tête de liste, Bali est une destination emblématique qui attire des millions de touristes chaque année. En 2023, près de 5,2 millions de visiteurs ont afflué sur cette île indonésienne, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 2,2 millions de l’année précédente. Le phénomène du surtourisme affecte gravement l’activité traditionnelle des locaux et impacte les ressources naturelles de l’île.
Les plages de Kuta, pourtant prisées pour leur beauté et leur ambiance festive, subissent les conséquences de cette surpopulation : les déchets s’accumulent et l’écosystème marin est en péril. Les infrastructures ne parviennent pas à suivre ce rythme, et les habitants se plaignent de la dégradation de leur cadre de vie. La culture balinaise, notamment les pratiques agricoles comme le système d’irrigation subak, est mise à mal par le détournement de l’eau vers les zones touristiques.
Barcelone : entre tensions et dégradation urbaine
L’une des destinations européennes à éviter est Barcelone. Bien que la ville soit célèbre pour son architecture unique et ses plages, le tourisme de masse y a engendré des tensions entre locaux et visiteurs. D’après plusieurs études, de nombreux habitants expriment leur mécontentement face à l’invasion touristique, et des protestations ont même eu lieu pour demander des mesures de régulation.
Les quartiers historiques comme le Barrio Gótico sont particulièrement touchés par l’incivilité et les nuisances sonores, nuisant à la qualité de vie des résidents. À long terme, cette pression pourrait altérer le charme de la ville, devenant une simple vitrine pour les touristes au détriment des Barcelonais.
Les îles Baléares : Majorque et Canaries en ligne de mire
Les îles Baléares, comprenant Majorque et les îles Canaries, figurent également sur cette liste. Ces destinations, prisées pour leurs paysages idylliques et leur climat agréable, voient une croissance rapide de la fréquentation touristique. Cependant, cette hausse s’accompagne de conséquences néfastes : l’environnement naturel s’érode et la culture locale est mise en péril.
Les habitants de Majorque ont commencé à s’inquiéter de l’impact environnemental de cette horde de touristes, notamment la pollution et la surexploitation des ressources. Ainsi, de nombreuses voix s’élèvent pour revendiquer une régulation stricte du tourisme afin de préserver la beauté de ces îles.
Venise : la belle aux mille canaux piégée par le tourisme
La ville de Venise est une autre destination célèbre qui souffre actuellement de surtourisme. Connue pour ses canaux spectaculaires et son architecture unique, la ville attire chaque année des millions de visiteurs. Cependant, la présence incessante de touristes menace son patrimoine culturel et son intégrité. La ville peine à gérer l’afflux, et des incidents tels que des manifestations de résidents mécontents deviennent de plus en plus courants.
Le passage constant de visiteurs entraine aussi une nuisance pour les habitants, entraînant une dégradation de leur cadre de vie. Les autorités locales songent à mettre en place des restrictions d’accès pour préserver la beauté de la ville.
Lisbonne : la spirale des prix et la perte de population
Au Portugal, Lisbonne fait face aux défis du tourisme de masse. Selon des statistiques récentes, environ 60 % des logements de la ville sont désormais des logements de vacances, augmentant ainsi la pression sur le secteur immobilier local. Les prix grimpent, rendant difficile la vie des résidents qui subissent les conséquences de cette transformation radicale.
Lisbonne a récemment été classée parmi les endroits les moins viables financièrement au monde, perdant environ 30 % de sa population depuis 2013. Les locaux s’angoissent face à l’avenir de leur ville et demandent une régulation stricte pour contrer cette spirale.
Le Mont Everest : un emblème en péril
La fameuse montagne du Mont Everest est devenue une destination de choix pour les amateurs d’aventure et d’escalade. Cependant, l’afflux de grimpeurs a engendré des problèmes écologiques graves. Les infrastructures pour accueillir les aventuriers, tels que des salons de thé et des hôtels, ont proliféré, même à des altitudes vertigineuses comme à 5 300 mètres. Cela a entraîné une gestion des déchets catastrophique, avec des estimations de 30 tonnes de déchets et d’innombrables excréments humains sur les pentes.
Le patrimoine naturel de l’Everest est en grave danger en raison de la négligence croissante des grimpeurs. Une conscience collective est nécessaire pour préserver cet environnement unique pour les futures générations d’aventuriers.
Koh Samui : un paradis menacé par la surpopulation
En Thaïlande, l’île de Koh Samui se retrouve sur la liste des destinations à éviter en 2025. Bien que célèbre pour ses paysages paradisiaques, l’île souffre d’une gestion désastreuse des déchets, générant entre 180 et 200 tonnes de déchets par jour. La situation est aggravée par la diffusion de séries télévisées à succès, comme The White Lotus, qui risquent d’entraîner une augmentation de la fréquentation touristique.
Les responsables locaux, tels que le Dr Wijarn Simachaya, président de l’Institut thaïlandais de l’environnement, ont reconnu qu’il est difficile de gérer cette problématique. La communauté, les hôtels et les touristes contribuent tous à ce désastre écologique, menaçant l’avenir de l’île.
Conseils pratiques pour voyager de manière responsable
Face à ces enjeux cruciaux, il est impératif que les voyageurs prennent conscience des conséquences de leurs choix. Éviter ces destinations peut contribuer à réduire l’impact du tourisme tout en préservant les cultures locales et les environnements naturels. Choisir une destination hors des sentiers battus est une option avantageuse, car cela peut diminuer la pression sur ces lieux saturés.
Des pratiques telles que le choix d’hébergements respectueux de l’environnement, le soutien aux entreprises locales ou encore le respect des traditions locales peuvent faire une différence significative. Pour découvrir comment voyager de manière responsable, il peut être utile de se renseigner sur les bonnes pratiques, en consultant des guides sur des sites spécialisés. Pour plus d’informations, découvrez les recommandations sur voyager durablement.
Vers un tourisme plus éthique
Les acteurs du secteur du tourisme sont de plus en plus conscients des enjeux liés à la durabilité et à la protection des destinations. Le tourisme durable doit être mis en avant, avec des politiques visant à protéger les destinations populaires tout en favorisant des expériences de voyage respectueuses. En choisissant des options de voyage écoresponsables, chaque voyageur peut participer activement à l’évolution vers un tourisme plus éthique.
Enfin, il est essentiel de rester informé sur les enjeux du secteurs du voyage en consultant régulièrement des ressources en ligne. Pour en savoir plus sur l’évolution du tourisme, n’hésitez pas à visiter des sites d’expression de bonnes pratiques. En fin de compte, ce sont les choix faits par chaque voyageur qui détermineront l’avenir des destinations touristiques à travers le monde.
Les destinations touristiques à éviter en 2025
Chaque année, il devient crucial de se tenir informé des lieux où le surtourisme a atteint des sommets préoccupants. En 2025, certaines destinations se démarquent et sont à éviter, non seulement pour le confort du voyageur, mais aussi pour la préservation des sites eux-mêmes.
En tête de liste, Bali subit une pression touristique insupportable avec plus de 5 millions de visiteurs annuels. Les pratiques traditionnelles, telles que le système d’irrigation subak, souffrent du détournement de l’eau vers les zones touristiques. Les plages de Kuta, prisées mais jonchées de déchets, illustrent parfaitement les conséquences de cette surfréquentation.
En Europe, Barcelone connaît des tensions croissantes entre habitants et touristes. Les résidents se plaignent d’un tourisme envahissant qui nuit à la qualité de vie. D’autres destinations telles que Majorque, les îles Canaries et Venise ressentent également ce problème, avec des manifestations de la part des locaux contre ce qui est perçu comme une invasion touristique.
Lisbonne fait également partie des destinations à éviter. Près de 60 % des logements sont désormais des locations de vacances, ce qui fait gonfler les prix et diminue le nombre de logements disponibles pour les habitants. Ce phénomène a entraîné une perte de population significative, mettant en péril l’authenticité de la ville.
Du côté de l’Asie, le Mont Everest est touché par un tourisme d’aventure effréné. Les infrastructures touristiques se multiplient même à haute altitude, entraînant un amoncellement de déchets et des problèmes environnementaux majeurs. Les autorités estiment que l’Everest doit faire face à une dégradation préoccupante à cause de centaines de tonnes de déchets laissés par les visiteurs.
Enfin, en Thaïlande, Koh Samui est menacée par une popularité croissante, exacerbée par la diffusion de séries télévisées à succès. Les autorités constatent un manque de solutions viables pour gérer les déchets générés par les touristes, qui s’élèvent à près de 200 tonnes par jour, compromettant ainsi la beauté de cette île.